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Verset sixième : La terrible maladie de Saint-Glinglin
Les comparses, au nombre de 6 à présent, marchèrent, marchèrent, marchèrent, coururent aussi
parce que des fois c’est chiant de marcher, et puis marchèrent encore un peu, jusqu’à arriver aux
portes d’un immense désert.
Saint-Anus sonna.
Les 5 autres saints le regardèrent, sans comprendre.
- Bah quoi ? Le narrateur a dit qu’on arrivait aux portes d’un désert, non ? Alors moi, je sonne,
pachque je suis quelqu’un de poli, moi.
Saint Boudoir, après que tout le monde eut copieusement frappé Saint-Anus pour sa blague pas
drôle (et là, le narrateur sourit, parce qu’il n’aimait pas Saint-Anus), décida de retirer de l’argent
avant de rentrer dans ce désert hostile et plein de sable.
Personne ne comprit, mais tout le monde fit confiance à Saint Boudoir, car il était le double
éternel, ne l’oublions pas.
Cela faisait 20 minutes qu’ils parcouraient les dunes sous un soleil de plomb, quand soudain
Saint Boudoir eut l’idée de transformer le sable en sucre, parce qu’il avait envie de sucer. Euh, du
caramel, bien entendu.
Il étendit les bras et hurla :
- CARAMELS MOUS ET PIGEONS D’ARGILES, JE VOUS INVOQUE ! ET JE DIS :
YOUPIBOUBAMOL !